Marino Trotta
Formé aux arts visuels à l'Ecole romande d'art et communication de
Lausanne, Marino Trotta a longtemps évolué dans le monde de l’édition et des médias pour le compte de grands groupes de presse. Pour Edipresse tout d'abord, pour Ringier ensuite, il assure la direction artistique de différents titres dont la revue d'art L’OEIL, le journal dimanche.ch, ou encore le news
magazine L’Hebdo. C'est dans ce cadre qu'il va donner la pleine expression à sa passion de l'image et de l'écrit qui remonte à l'enfance où pour tuer l'ennui et satisfaire sa curiosité il dévore tout ce qui croise son regard, des fumetti qu’il adore encore aux publications en tous genres, en passant par les magazines collectés par le ramassage des vieux papiers.
Son premier appareil photo (un boîtier Agfa serti de cuir brun) il le subtilisera à ses parents à chaque fois qu’ils s’absenteront sans toutefois oser appuyer sur le déclencheur. L'argentique coûtait très cher au milieu des années 70, surtout pour une modeste famille d'immigrés italiens, et la macchina fotografica était
un objet aussi précieux que sacré. Ce respect il le conservera jusqu’à ses études et c’est dans l’atelier de Jacques Bétant dans le quartier du Flon à Lausanne qu’il pourra enfin entamer une véritable pratique de la photo. Mais c’est aussi à ce moment qu’une opportunité de dessiner la maquette d’un magazine (L’OEIL) se présente et il remet à plus tard son rendez-vous avec l’oeilleton des boîtiers tout en se frottant à de multiples expériences visuelles durant son
temps libre. C’est L’OEIL aussi qui lui apprendra des années durant tout ce qu’il y a à savoir de la composition d’une image et de sa mise en scène, et c’est en observant de près les toiles des grands Maîtres qu’il comprend comment
appréhender la lumière. Ce socle construit il changera d’univers pour se
frotter aux nouveaux médias d'abord, pour se plonger ensuite avec passion et
engagement dans la mise en scène de l’information, autre formidable école qu'il partage avec de belles plumes et de grands photographes en devenir.
Aujourd’hui photographe officiel de la Ville de Lausanne à temps partiel, il développe en parallèle une activité d'artiste et de photographe indépendant qui lui permet de poursuivre sa quête de la lumière et de donner libre cours à ses élans créatifs. Comme beaucoup de ses pairs avant lui, le reflet, quelle
que soit la forme qu'il prenne, l'invite à observer le monde autrement
et à le restituer transformé, différent, poétisé. Et c'est la galerie du Château
à Avenches qui lui offre cette année la possibilité d'exposer l'envers d'un décor qu'il explore inlassablement.
bio marino trotta
Lausanne, Marino Trotta a longtemps évolué dans le monde de l’édition et des médias pour le compte de grands groupes de presse. Pour Edipresse tout d'abord, pour Ringier ensuite, il assure la direction artistique de différents titres dont la revue d'art L’OEIL, le journal dimanche.ch, ou encore le news
magazine L’Hebdo. C'est dans ce cadre qu'il va donner la pleine expression à sa passion de l'image et de l'écrit qui remonte à l'enfance où pour tuer l'ennui et satisfaire sa curiosité il dévore tout ce qui croise son regard, des fumetti qu’il adore encore aux publications en tous genres, en passant par les magazines collectés par le ramassage des vieux papiers.
Son premier appareil photo (un boîtier Agfa serti de cuir brun) il le subtilisera à ses parents à chaque fois qu’ils s’absenteront sans toutefois oser appuyer sur le déclencheur. L'argentique coûtait très cher au milieu des années 70, surtout pour une modeste famille d'immigrés italiens, et la macchina fotografica était
un objet aussi précieux que sacré. Ce respect il le conservera jusqu’à ses études et c’est dans l’atelier de Jacques Bétant dans le quartier du Flon à Lausanne qu’il pourra enfin entamer une véritable pratique de la photo. Mais c’est aussi à ce moment qu’une opportunité de dessiner la maquette d’un magazine (L’OEIL) se présente et il remet à plus tard son rendez-vous avec l’oeilleton des boîtiers tout en se frottant à de multiples expériences visuelles durant son
temps libre. C’est L’OEIL aussi qui lui apprendra des années durant tout ce qu’il y a à savoir de la composition d’une image et de sa mise en scène, et c’est en observant de près les toiles des grands Maîtres qu’il comprend comment
appréhender la lumière. Ce socle construit il changera d’univers pour se
frotter aux nouveaux médias d'abord, pour se plonger ensuite avec passion et
engagement dans la mise en scène de l’information, autre formidable école qu'il partage avec de belles plumes et de grands photographes en devenir.
Aujourd’hui photographe officiel de la Ville de Lausanne à temps partiel, il développe en parallèle une activité d'artiste et de photographe indépendant qui lui permet de poursuivre sa quête de la lumière et de donner libre cours à ses élans créatifs. Comme beaucoup de ses pairs avant lui, le reflet, quelle
que soit la forme qu'il prenne, l'invite à observer le monde autrement
et à le restituer transformé, différent, poétisé. Et c'est la galerie du Château
à Avenches qui lui offre cette année la possibilité d'exposer l'envers d'un décor qu'il explore inlassablement.
bio marino trotta